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Pêchez dans le Var Fédération pour la pêche et la protection du milieu aquatique

Publié le 25/05/2020

Le Pôle Technique de la Fédération a mis en place un réseau de pièges flottants sur le fleuve Argens. Ces dispositifs permettent d’étudier en premier lieu la période de colonisation du fleuve par les plus jeunes individus, l’objectif étant de mettre en évidence des pics d’arrivée de civelles dans l’Argens. On connaît bien la colonisation de l’axe Rhône par les anguilles mais finalement très peu de chose sur l’Argens. Dans un second temps, en multipliant les stations de piégeage à des points stratégiques (zone d’accumulation au pied de barrages par exemple), on peut mettre en évidence la colonisation des anguilles vers l’amont, est-ce que les jeunes individus capturés en aval parviennent à franchir les obstacles assez rapidement pour être capturés plus en amont ?
Le piège flottant, une méthode simple et peu coûteuse, se compose d’une superposition de couches de géotextile flottant à la surface de l’eau. C’est un système de piège passif qui permet de capturer préférentiellement des anguilles de moins de 15 cm. Les anguilles peuvent entrer et sortir librement du piège, ce qui nécessite un suivi régulier des agents de la fédération. Ces pièges sont efficaces et souvent colonisés durant la journée, lorsque les anguilles sont en phase de repos, les déplacements et l’activité des anguilles étant plus importants en phase nocturne.

A l’heure actuelle, ce sont près de 250 individus qui ont été comptabilisés par cette méthode de piégeage.

Pour information :
L'anguille d'Europe est une espèce classée « en danger critique d'extinction » sur la liste rouge des espèces menacées en France par l'UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature). Elle est confrontée à de nombreux obstacles à sa migration et cela dans les deux sens (de la mer vers le fleuve et du fleuve vers la mer). Les blocages provoqués par ces obstacles entraînent des retards à la migration, limitent la surface d’habitats accessibles et augmentent le risque de prédation (concentration d’individus au pied d’un barrage). C’est notamment le cas au niveau des premiers ouvrages à la mer, seuil du Verteil et seuil du Béal, entre Roquebrune sur Argens et Fréjus.

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